Tribune de septembre 2014 : Participons activement au Grand Paris
Au 1er janvier 2016, la Métropole du Grand Paris va regrouper l’ensemble des communes des départements de la Petite Couronne, entraînant la disparition des intercommunalités actuelles.
Le Grand Paris est une chance unique de réunir toutes les communes de la zone urbaine francilienne pour élaborer un véritable projet de territoire cohérent, basé notamment sur la protection de l’environnement, la politique de la ville et de l’habitat, et le développement économique. Il mettra fin au saupoudrage des actions publiques confinées dans de trop petites intercommunalités, aux contours plus politiques qu’opérationnels, et qui les rendent peu efficaces. Des domaines essentiels comme le logement ou la transition énergétique ne peuvent être pensés qu’à une échelle régionale. Les aides octroyées par les collectivités actuelles pour la primo accession ou encore pour l’acquisition d’un vélo électrique n’ont pas de sens si elles ne s’inscrivent pas dans une logique réfléchie des parcours résidentiels et des mobilités domicile-travail/loisirs.
Les intercommunalités actuelles seront remplacées par des territoires d’au moins 300 000 habitants. La Communauté d’Agglomération Sud de Seine disparaîtra et ses quatre communes devront s’associer à d’autres pour former un territoire. Celles-ci s’interrogent donc pour savoir s’il faut aller vers l’est et les communes à dominante communiste du Val-de-Marne, ou vers le sud et l’ouest des Hauts-de-Seine où dominent les villes UMP.
Le collectif Malakoff Plurielle est pour une participation active à la construction du Grand Paris et pour nous, les communes associées à Malakoff ne doivent pas être sélectionnées sur la simple couleur politique de leurs édiles, ou par des élans partisans anti gouvernementaux cachés sous des faux prétextes de perte de proximité de l’action publique. L’intérêt premier des Malakoffiots et de leurs pratiques de vie doit primer avant tout dans ces choix.
Le Grand Paris ne doit pas être la métropole des partis politiques mais celle des citoyens.
Fabien Chébaut
Conseiller municipal