Conseil Municipal du 25 juin 2014
La bonne gestion des finances de notre ville et la transparence des décisions prises par la majorité municipale sont des principes essentiels sur lesquels les élus Malakoff Plurielle basent leur action. L’illustration en a été faite lors du Conseil Municipal du 25 juin dernier.
La ville décide d’engager 1 130 000 euros pour des acquisitions foncières dont l’une repose sur un projet mal défini.
Les élus Malakoff Plurielle s’abstiennent. Explication.
Des acquisitions coûteuses. La Ville décide d’acheter, pour 480 000 €, un pavillon de 80 m² sur un terrain de 170 m² au 6ter rue André Sabatier. Cette propriété est voisine d’un grand terrain (près de 4 800 m²) appartenant au Conseil Général des Hauts-de-Seine. Ce dernier ayant l’intention de le libérer, la Ville de Malakoff poursuit ainsi sa politique d’achat des terrains qui y sont contigus afin d’y réaliser à terme des logements en accession sociale.
Autre décision, la majorité municipale décide de se porter acquéreur d’un îlot de 520 m² situé au 45 boulevard de Stalingrad, pour 650 000 €.
La Ville possède plusieurs terrains situés en bordure du boulevard Stalingrad entre les bureaux Axe Sud et la rue Louis Girard. Elle les a acquis petit à petit dans l’optique de l’élargissement du boulevard Stalingrad. Ils sont à l’heure actuelle diversement utilisés et notamment par la Direction des Services Techniques qui y stocke du matériel. La Ville souhaite réorganiser prochainement le fonctionnement de ses services techniques qui sont aujourd’hui répartis sur plusieurs sites. Le garage, le centre technique et les espaces verts y seraient regroupés afin de rationaliser espaces et matériels et disposer de locaux plus fonctionnels et moins énergivores.
Les élus Malakoff Plurielle se sont interrogés dans un premier temps sur le montant de cette acquisition qui est supérieur de presque 80 000 € par rapport à l’estimation effectuée par France Domaine. Selon la Mairie, cela est justifié par le fait que le propriétaire prendra en charge la résiliation du bail commercial de l’entreprise de bâtiment qui occupe les locaux et son indemnité d’éviction.
Puis nos élus se sont inquiétés du montant de ces acquisitions qui représente sensiblement la somme allouée au budget 2013 pour la politique foncière de la Ville. Monsieur Cormier, maire adjoint en charge de l’urbanisme a reconnu que ces deux cessions mobilisaient l’investissement de la Ville pour 2014 en matière d’acquisitions foncières. La Majorité municipale a néanmoins concédé qu’une certaine souplesse budgétaire serait possible si d’autres opportunités immobilières se présentaient.
Mais, le point fondamental qui a emporté l’abstention de nos élus est l’absence à ce jour d’un bilan de l’opération permettant de mettre en perspective son coût global : acquisitions, travaux de démolition et reconstruction, recettes liées à la vente des terrains municipaux ainsi libérés rue Avaulée après le déménagement des services municipaux. Si sur le principe, chercher à rationaliser le fonctionnement de différents services municipaux en les réunissant sur un même site plus fonctionnel et respectueux des dépenses énergétiques est louable, engager des finances publiques importantes sans présenter d’étude financière globale indiquant les économies générées par le projet n’est pas digne d’une bonne gestion municipale.