Oui au bio dans ma cantine !

couverture MI juin 2015
Tribune parue dans le Malakoff Infos de juin 2015.

Le Grenelle de l’environnement avait fixé comme objectif 20 % d’aliments issus de l’agriculture biologique dans les cantines en 2012. Malakoff, en est aujourd’hui bien loin ; avec un élément bio par semaine nous arrivons à 6 % ! Notre commune peut et doit faire davantage pour la santé et la qualité de l’environnement.

Pourquoi du bio ?
Donner la préférence aux aliments bio, c’est-à-dire exempts de conservateurs, de pesticides et d’OGM, a des conséquences sur notre santé. Ces produits sont plus sains et souvent plus riches en éléments nutritifs. Choisir le bio c’est aussi agir pour la sauvegarde de notre environnement, grâce aux modes de production respectant les sols, la biodiversité et les ressources naturelles.

Lorsqu’on développe une réflexion sur la qualité alimentaire, on doit aussi réfléchir aux circuits d’approvisionnement. En favorisant les circuits courts, on réduit les pollutions atmosphériques et les coûts de transport inutiles.
Offrir une alimentation saine, c’est aussi réfléchir à la place des protéines animales dans notre alimentation avec, par exemple, l’introduction d’un repas sans viande par semaine.

Cela doit permettre d’engager un débat sur la question des déchets alimentaires. Comment les valoriser ? Comment réduire le gaspillage ? Des villes ont su financer le surcoût du bio en mettant en place des actions contre le gaspillage !

Comment donner une vraie place au bio à Malakoff ?
La Ville peut s’appuyer sur des organismes de labellisation et de partage d’expériences (Écocert, Un plus bio). Leur rôle est d’aider les collectivités à introduire progressivement une alimentation bio et durable.

Plusieurs collectivités locales ont réussi ce pari, comme à Grenoble où les enfants mangent 50 % de produits bio depuis le début de l’année sans augmentation de tarif.

Malakoff Plurielle a plusieurs fois demandé à la Municipalité de s’engager sur un objectif de 20 % de bio dès 2016. Pour cela, il est nécessaire de travailler avec tous les acteurs concernés (parents, enfants, école…), de rencontrer les filières biologiques locales, de définir des objectifs réalisables et de prévoir un volet de sensibilisation lié à la découverte de nouveaux goûts, à l’origine des produits et à la formation du personnel de restauration.

Prônons une alimentation locale, bio et de saison !

Frédérique Perrotte
Conseillère municipale