Quelle politique du logement pour le futur Territoire ?

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Pourquoi donc notre agglomération dispose-t-elle d’un nouveau Programme Local d’Habitat intercommunal (PLHi) énonçant des plans d’actions pluri-annuels, alors que fin 2015 Sud de Seine n’existera plus ?

En outre, ce PLHi est une simple juxtaposition des moyens fonciers prévus par les quatre communes qui disposent (ou vont disposer) d’un PLU (Plan local d’Urbanisme), et aurait pour vocation de permettre un positionnement plus fort vis-à-vis de nos futurs partenaires de la Communauté d’Agglomération des Hauts de Bièvre…

Mais quelles garanties avons nous que nos villes ne deviennent pas les villes dortoirs du futur Territoire, alors que bon nombre de communes comme Sceaux, Châtenay-Malabry ou Verrières-le-Buisson revendiquent une image de « poumons verts » et ne sont pas soumises à des exigences gouvernementales de densification aussi élevées que les villes limitrophes de Paris ? Quel équilibre territorial en matière d’urbanisme et de diversité sociale pourrons-nous négocier et à quel niveau ?

Nous réclamons une répartition juste des efforts de solidarité, pour le développement raisonné de logements (sociaux et privés), basée sur des principes d’équité et de mixité sociale et urbaine, et de respect des espaces verts (préservation de l’existant et développement là où ils sont peu nombreux), à l’échelle de toute l’Île-de-France, et non d’un territoire restreint et hétérogène.

Emmanuelle Jannès
Michel Faye
Saïd Zani
Groupe Associatif et Citoyen