Budget municipal: pour une gestion vertueuse de notre ville

Face à la baisse des dotations de l’État, la majorité n’a pas voulu adapter son projet  municipal,  préférant réviser sa   fiscalité   locale    en    accroissant brutalement la taxe foncière (+ 43%). Dans  le  même  temps, elle  a  baissé la   taxe   d’habitation   d’une   grande partie des ménages. Ce faisant, elle retrouve, certes, des recettes fiscales de la part des entreprises, part qui lui avait en grande partie échappé dans la recomposition des  pouvoirs  locaux. Mais elle clive les habitants entre eux en accablant des petits propriétaires  à faibles revenus (retraités notamment) qui s’opposent à des locataires dont certains, privilégiés, ne paient pas le surloyer dont ils devraient logiquement s’acquitter   compte   tenu   de   leurs revenus.

Nous  avons  dénoncé,  non pas le fait de s’appuyer sur la fiscalité locale pour compenser des pertes de subvention, mais le mode opératoire qui,  aurait  pu  être  à  la  fois  moins brutal (par un étalement progressif) et moins clivant. Surtout, la municipalité s’était  engagée  à  dialoguer  avec  la population, ce qu’elle n’a fait qu’après que la décision a produit ses effets, poussée par notre action ferme. Notre pétition a in fine mobilisé largement en 2015 (majoritairement lors de nos opérations  de  tractage  sur  la  place du  11  novembre)  et  a  abouti  à  de nombreuses  réunions  d’informations de la part de la majorité municipale.

Cependant, nos demandes répétées de réouverture du dossier de la fiscalité locale sous la forme d’un débat public ne sont toujours pas prises en compte, tout comme notre demande de disposer, dans le budget municipal, d’une  part  octroyée  à  des  projets citoyens. Or,  nous  pensons  que  la  mise en place d’un budget participatif à  l’image  de  ce  que  font  des  villes comme Montrouge ou Montreuil est un moyen de lutte contre les clivages sociaux  qui  semblent  se  creuser  à Malakoff.

One Reply to “Budget municipal: pour une gestion vertueuse de notre ville”

  1. Impossible de discuter avec la mairie! Nous faire une hausse de 43 % du taux foncier. Pourquoi les commerces ne veulent pas s’y installer à Malakoff, ville délabrée.Nombreuses boutiques vides depuis des années l’INSEE déménage dans la ville d’à coté, Montrouge dans des locaux neufs, (là ou les impôts fonciers sont plus faibles). Que va faire la mairie si elle ne veux pas faire payer des surloyers à ceux qui ne devraient pas être dans des logements sociaux? là ça devient du protectionnisme du clientélisme.

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